Quand les chats se cachent dans les arbres ! Arbres&Co

Quand les chats se cachent dans les arbres

Le chat n’est pas seulement un compagnon de nos foyers ou un grimpeur habile dans les branches. Son nom, son image et ses comportements ont laissé des traces étonnantes dans le vocabulaire botanique à travers le monde. De la « tête de chat » des tilleuls taillés aux « oreilles-de-chat » des violettes, du Nepeta cataria (cataire) adoré des félins jusqu’aux arbres dont le nom dérive de “gato”, “gattino” ou “chaton”, un véritable bestiaire végétal se cache dans nos jardins. Chez Arbres & Co, nous aimons explorer ces passerelles : quand le langage, la botanique et l’imaginaire félin se croisent pour raconter une histoire commune.

chaton arbre foret

Des noms enracinés dans la langue : du chaton au cataire

Ligula mollis

En français, le terme chaton ne désigne pas seulement le petit du chat : en botanique, il s’agit d’une inflorescence pendante que l’on retrouve sur les saules, les noisetiers, les bouleaux ou les aulnes. Le parallèle est évident : ces fleurs allongées et souples rappellent les petites queues des chatons.

 Autre exemple fameux : la cataire (Nepeta cataria), une plante de la famille des Lamiacées, connue pour ses effets euphorisants sur les chats. Le mot dérive directement du latin catus, « chat ». Dans de nombreuses langues, cette plante est associée aux félins : « catnip » en anglais, « Katzenminze » en allemand, « erba gatta » en italien. Même nos expressions arboricoles s’en souviennent : une « tête de chat » désigne le renflement laissé par des tailles répétées sur un tronc ou une branche, évoquant la forme arrondie d’un crâne félin.

Ante in malesuada
Image manquante

Des félins dans les fleurs et les arbres

A aliquet posuere

Le chat s’invite aussi dans l’univers floral. En anglais, on retrouve les catkins (chatons), les cat’s whiskers (Orthosiphon aristatus), une plante d’Asie du Sud-Est aux fleurs fines qui rappellent des moustaches de chat, ou encore la « cat’s tail », nom donné à plusieurs espèces comme Acalypha hispida (queue-de-chat), une Euphorbiacée tropicale aux inflorescences rouges pendantes.

Dans d’autres langues, le parallèle est constant :
En espagnol, cola de gato (« queue de chat ») désigne aussi bien l’Amaranthus caudatus que certaines graminées à épis souples.
 En portugais, « rabo-de-gato » nomme des plantes aux inflorescences fines et allongées.
 En italien, « erba gattina » fait référence à des petites plantes aromatiques attirant les chats.

 Les félins se retrouvent ainsi gravés dans la nomenclature populaire des arbres et des fleurs, preuve d’un imaginaire partagé et universel.

Pharetra cras
chat dans les bois

Chats et arbres, un compagnonnage symbolique

Morbi scelerisque

Pourquoi une telle présence du chat dans le vocabulaire botanique ? Sans doute parce que l’animal et la plante partagent une symbolique commune : l’agilité, la souplesse, le refuge. Le chat grimpe instinctivement aux arbres, et l’arbre devient pour lui à la fois terrain de jeu, poste d’observation et abri.

 Dans nos intérieurs, cette relation est réinventée à travers les « arbres à chat », véritables traductions domestiques de ce lien millénaire. Mais derrière l’objet moderne se cache un héritage linguistique et botanique ancien, qui nous rappelle que nos ancêtres voyaient déjà dans les fleurs, les tiges et les branches l’écho des félins.

Aujourd’hui encore, offrir un coin de bois, un griffoir naturel ou un perchoir végétal à son compagnon à moustaches, c’est renouer avec cette histoire : un dialogue entre griffes et écorces, entre ronronnements et feuillages.

Nostra nullam
Image manquante

Ils sont partout !

Mollis condimentum

Les chats n’habitent pas seulement nos maisons : ils se cachent dans le langage, dans les inflorescences et jusque dans les noms populaires des arbres et des fleurs. Des chatons du noisetier aux queues-de-chat tropicales, des cataires euphorisantes aux têtes de chat des tilleuls taillés, chaque mot raconte une rencontre ancienne entre l’animal et le végétal. Chez Arbres & Co, nous aimons révéler ces histoires invisibles, pour montrer que derrière chaque mot, chaque branche et chaque feuille, se cache un imaginaire partagé entre le monde des arbres et celui de nos félins.

Convallis maximus